Christ Pantocrator, mosaïque, XIIe siècle. VIe siècle. Les teintes de cette icône sont d'une particulière douceur et le visage d'Anastasie se distingue par sa fraîcheur juvénile[12]. Pleinement intégrée à la liturgie orthodoxe, elle peut également être portée en procession lors de cérémonies ou de jours de fêtes particuliers. L'art de l'icône ne cessa toutefois de se développer, malgré ces bouleversements politiques. Après la fin de la période iconoclaste en 843, la création d'icônes reprit aussi bien à Constantinople que dans d'autres villes. Mais l'époque Paléologue a apporté beaucoup d'innovations dans le domaine de l'iconographie. Par ailleurs, les personnages de ces icônes diffèrent des personnages byzantins par la rondeur et l'expression vivante du visage. Contact. Mais puisque, aujourdâhui, Dieu sâest incarné et a vécu parmi les hommes, je peux représenter ce qui est visible en Dieu. Les icônes religieuses peuvent être de … Actuellement 6 de ces registres sont conservés à la Galerie Tretiakov (« Jean le Baptiste » lui se trouve au Musée russe). De nombreux peintres d'icônes émigrent vers des régions lointaines dans l'empire ou dans des régions voisines : en Cappadoce, en Crimée, en Italie, en partie au Proche-Orient, où ils continuent à réaliser des icônes. Icône en céramique IX-X s (Théodore Stratilatos), La Mère de Dieu aux trois mains, une icône du palais. La tradition hellénistique a joué un rôle important, qui a modifié la conception chrétienne en cette matière. Nature et chemins. Les moines d'Athos croyaient qu'en priant ils accédaient à une vision de la lumière divine, celle-là même que les apôtres avaient vu sur le mont Thabor au moment de la Transfiguration du Christ. De nombreux nouveaux thèmes et cycles narratifs qui se distinguent nettement de l'art qui a précédé. Le développement de l'art chrétien est interrompu durant la période iconoclaste de l'histoire byzantine, à partir de 723 et jusqu'en 843. Elles conservent l'antique technique de la peinture à l'encaustique. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_l%27icône_byzantine_et_orthodoxe&oldid=180358297, Article contenant un appel à traduction en russe, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Christianisme orthodoxe/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Kremlin de Moscou, Cathédrale de l'Annonciation de Moscou. С.51-52, Histoire de l'icône Op. Un jour de fête, le dimanche de l'Orthodoxie est institué à partir de 843. Pour Barlaam, cette lumière était une matière ou une énergie comme les autres et ne permettait en rien de communiquer avec Dieu par la transformation d'une prétendue énergie divine. Kremlin de Moscou, cathédrale de la Dormition. Michel (archange), Sainte Catherine du Sinaï, XIIIe siècle. Les sujets sont empruntés aux évangiles apocryphes, à la Bible et à la liturgie. Ils font place à la beauté et à la perfection formelle alliées à l'idée de la transfiguration du monde par la lumière divine. Les icônes et les peintures représentant le Christ ou les saints sont détruites dans les églises. La parabole condamne l’hermétisme de notre âme face aux joies authentiques. Toutefois la partie originelle peinte par saint Luc, le visage de la vierge, aurait été emportée par Baudouin II lors de sa fuite vers lâoccident au XIIIe s, et remployée au sein de la grande icône du sanctuaire de Montevergine près dâAvellino. Les œuvres de cette époque se distinguent par le naturel dans la représentation des corps, la douceur du rendu des draperies, la vie sur les visages des sujets. C'est là qu'elle représentait l'art russe ancien. Mère de Dieu Perivlepta. De 867 à 1056, la dynastie macédonienne régna sur l'Empire byzantin donnant son nom à la période qui peut être divisée en deux étapes. Pendentif (architecture), Saint-Vital, Ravenne, VIe siècle. Emmanuel Tzanes et Théodore Poulakis sont deux de ses représentants du XVIIe siècle. Le concile in Trullo (691-692) interdit la représentation symbolique du Sauveur et prescrit de ne le représenter que «suivant sa nature humaine». Une controverse survient entre le moine Barlaam le Calabrais, arrivant d'Italie à Constantinople, et Grégoire Palamas, moine savant d'Athos. En Occident aussi bien qu’en Orient. Ces icônes sont caractérisées par leurs proportions parfaites, la souplesse des gestes, le caractère imposant des statures, la lecture facile du sujet. A la mort de Théodose, l’Empire romain (appelé aussi Romania) se divisa en deux parties : l’Empire d’Occident, centré sur Rome et parlant le latin, et l’Empire d’Orient, centré sur Constantinople et parlant le grec. Le personnage le plus représenté dans la peinture bulgare est Jean de Rila. Sur le sol russe sont apparues, petit à petit, les rangées ou registres d'icônes superposées pour former des iconostases. Les mosaïques de la fin du Ve siècle (baptistère des Ariens) et celles du VIe siècle (basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf et basilique Saint-Apollinaire in Classe, basilique Saint-Vital) présentent des figures à plat, avec des drapés de vêtements raides, aux plis sévères. Dâaprès la conception de lâAncien testament, selon un argument largement repris par les iconoclastes ou « briseurs dâicônes », la représentation de Dieu est impossible, puisque toute image ne pourrait être quâune idole païenne : « Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là -haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Début XV. Nombreuses langues disponibles. Mais il existe également une iconostase attribuée à Théophane le Grec, qui se trouve actuellement à la cathédrale de l'Annonciation au Kremlin de Moscou. L'icône est un genre de peinture, de nature religieuse par ses thèmes et ses sujets, cultuelle par sa signification, qui débute au haut Moyen Âge, voire dans l'Antiquité tardive, dans l'Empire romain d'Orient. Icône de saint Thaddée d'Édesse, Xe siècle, monastère Sainte-Catherine du Sinaï. La compréhension différente de l'icône à l'ouest et à l'est de l'Europe a mené à des développements diversifiés : l'icône a joué un rôle capital en Italie durant la période de la Renaissance mais elle est, peu à peu, évincée par la peinture du Quattrocento et la sculpture. Apparaît également un certain pathos. Apôtre Pierre. La controverse entre les deux moines prit fin à l'avantage de Grégoire Palamas. Ils reprennent la technique de l'icône byzantine pour réaliser des œuvres plus proches des goûts de leurs clients croisés occidentaux. L'icône religieuse a pour but d'être un lien entre le monde divin et le monde terrestre, durant la prière individuelle ou la liturgie chrétienne. RÉPONSE DE L’HISTOIRE – Pendant les 10 premiers siècles de notre ère chrétienne, toutes les Eglises (ce qui veut dire : l’Eglise en tous lieux) furent catholiques orthodoxes. Saint Georges Thaumaturge, XIIe siècle, Ermitage. Tous ces ensembles possèdent des caractéristiques du style ascétique. Il a existé des ateliers de croisés à Jérusalem, à Acre, sur l'île de Chypre, au monastère du Sinaï[7]. Saint Mathieu, Ohrid, XIIIe et XIVe siècles. Pourtant quelques fêtes populaires se perpétuent dont le caractère exceptionnel donne à lire les diverses identités dont se réclament les Syriens, la plupart du temps refoulées ou empêchées. Barlaam privilégiait le côté humaniste et niait la possibilité d'une quelconque liaison mystique entre l'homme et Dieu. Icône de Notre-Dame de Vladimir, Constantinople, début du XIIe siècle. Les plus anciennes écoles d'iconographie se forment en Géorgie, un des premiers pays à avoir adopté le christianisme. Cela montre que les arabes, Turcs en l’occurrence ont conquis l’Empire byzantin et Constantinople. Ces écoles d'iconographie étaient implantées dans les monastères. Elles sont réalisées selon la technique de lâencaustique (technique qui sera abandonnée au siècle suivant au profit de la détrempe) et présentent déjà les grandes caractéristiques stylistiques qui feront le succès de cet art pour de longs siècles : yeux grands ouverts, frontalité des personnages, hiératisme, nimbes ; les personnages et thèmes de prédilection sont le Christ, la mère de Dieu et les saints. Un exemple de cet art de la fin du XIIIe siècle est l'« évangéliste Mathieu » de la galerie d'icônes d'Ohrid. Cette dernière fut influencée par l'art de la renaissance. La vénération des icônes est un dogme de la foi, formulé par le septième concile Åcuménique. Au XVIIe siècle commence la décadence de l'iconographie russe. Les mains et les pieds sont représentés à une échelle exagérée. Jean le Baptiste. Christ Pantocrator, monastère de Hilandar, 1260. Beaucoup de formes décoratives apparaissent en remplacement, entrelacs, paysages, feuillages, simples croix. Lutte de David contre Goliath, miniature du Psautier de Paris, Xe siècle. Современность. Le seul endroit où lui était réservée une place dans le « pays de l'athéisme victorieux » était le musée d'art. Cette lumière (appelée « lumière de Thabor », ou « nuée lumineuse ») était interprétée comme une manifestation visible de la puissance divine pénétrant le monde entier, transformant l'homme et lui permettant de communiquer avec Dieu. Les représentations sont débarrassées de tout caractère temporaire ou susceptible de varier. Vers 1280-1290, l'art poursuit une orientation classique, mais en même temps apparaissent des tendances à la monumentalité, à la puissance, à l'accentuation. La dernière modification de cette page a été faite le 27 février 2021 à 03:48. Durant cette période iconoclaste, à la place des icônes seule la croix était représentée et, à la place des fresques anciennes, les murs étaient recouverts de sujets décoratifs de plantes et d'animaux, de sujets profanes comme des courses de chevaux que l'empereur Constantin V appréciait beaucoup[3]. La prise de Constantinople en 1204 et l'établissement des barons français en principauté de Morée et des Vénitiens dans les îles de la mer Égée auraient pu provoquer l'écroulement de l'Empire d'Orient. Mentions légales| cit. À ce courant stylistique peuvent être rattachées de nombreuses enluminures miniatures de livres, comme celles du Psautier de Paris. Les personnages, trapus et lourds, sont représentés dans des poses sévères. Lâun dâentre eux, le modèle du type « hodigitria », aurait été vénéré durant de nombreux siècles au sein de lâéglise de Sainte-Sophie de Constantinople, constituant lâicône protectrice de la cité. En 1669 l'île de Crète est conquise par les Turcs et les Vénitiens sont refoulés au profit de populations musulmanes. Après la victoire des saintes images qui met fin à la crise iconoclaste en 843, les icônes se répandent dans le monde chrétien. Le courant classique se retrouve par exemple dans l'icône de sainte Anastasie d'Illyrie du musée de l'Ermitage, œuvre d'un maître de Constantinople ou de Thessalonique. De face, l’art byzantin crée un lien entre le spectateur et l’œuvre, cette manière de peindre vient d’une relation particulière avec les images religieuse dans la religion chrétienne d’Orient : icônes (peinture sur bois présentée sur des iconostase : panneau de bois séparant le chœur de la nef). Chaque paroisse, chaque monastère est aussi une école dont les popes et les moines sont les enseignants : ils perpétuent d'abord les écritures, saintes ou laïques, les alphabets grec ou cyrillique, l'art de l'icône et de la fresque, la mémoire des grandes figures du passé (conquérants, philosophes, saints) et l'espérance d'échapper un jour au joug ottoman. L'Italie et en particulier la république de Venise subirent également cette influence. Je ne vénère pas la matière, mais je vénère le créateur de la matière (â¦). Durant cette période, les maîtres byzantins peintres d'icônes ont poursuivi leur travail dans le reste du monde orthodoxe, et notamment en Russie. Les apôtres y apparaissent tels des savants, philosophes, historiens, poètes vivant à la cour de l'empereur, chacun d'eux bien individualisé par les traits de son visage. (Galerie Tretiakov). La fresque de l'époque présente des traits similaires. Le « Christ Pantocrator » au musée de l'Ermitage est une œuvre de cette époque (1363) créée à Constantinople pour le monastère du Pantocrator à Athos. L'expression était plus importante chez celles-ci que la connaissance exacte de la représentation de l'anatomie[1]. Un exemple très caractéristique de ce style existe au monastère Saint-Jean-le-Théologien, dans l'île de Patmos. Site agréé par les Témoins de Jéhovah. L'influence que Byzance a eue sur les peintures d'icônes dans ses périphéries (Balkans, Russie, Caucase, Égypte) est très importante, de même que l'apport local de ces régions qui créa de nouvelles tendances stylistiques. ⅴɪᵉ ou VIIe siècle. L'iconographie médiévale du premier Empire bulgare apparaît en même temps que l'adoption du christianisme par les monarques de cet état en 864. Au concile de Constantinople de 1352, l'hésychasme fut reconnu comme une vérité et la nuée lumineuse fut interprétée comme une énergie divine, une manifestation de Dieu dans le monde créé[11]. La raison de cette évolution est la recherche d'une expression capable d'exprimer la doctrine chrétienne. -par ce qu’elle a été transformée en lieu de prière pour les musulmans : en mosquée. Avant le XVe, la peinture sacrée éthiopienne est esthétiquement proche de la peinture byzantine par l'intermédiaire de l'art chrétien de l'Égypte copte. Les plus anciennes icônes qui sont arrivées jusqu'à nous datent du VIe siècle et sont réalisées suivant la technique de la peinture à l'encaustique sur un support de peinture en bois, ce qui les rapproche de la peinture hellénistique-égyptienne appelée « portraits du Fayoum ». Cependant, l'icône russe atteint le sommet de son développement au XIVe siècle et XVe siècle avec ses grands maîtres Théophane le Grec, Andreï Roublev (qui parvient à réunir dans son œuvre l'héritage byzantin et les particularités russes) et Dionisius. Ces types de portraits étaient très prisés sous lâempire. Cela est dû au climat sec et stable, à l'histoire ininterrompue du monastère au cours des dix-sept siècles et aux soins et à la dévotion vigilantes des moines du Sinaï. Toutefois les témoignages anciens évoquent de véritables portraits peints. Dans les dernières décennies qui ont précédé la chute de Constantinople prise par les Turcs en 1453, la vie artistique à Byzance se poursuit avec la même intensité mais suivant différents courants. La Crucifixion, qui est l’un des douze lieux représentés sur les iconostases, se développe surtout dans les icônes, dont l’esthétique se fige. Plusieurs ensembles monumentaux de cette époque ont été conservés jusqu'à nos jours : les fresques de l'église de la Panagia Chalkeon à Thessalonique édifiée en 1028, les mosaïques du monastère d'Osios Loukas à Phocide. Icône des douze apôtres au musée des Beaux-arts Pouchkine. D’où vient-elle ? Le roi sâen serait trouvé guéri, et par la suite, le mandylion aurait été muré et caché pour le protéger, et on ne le redécouvrit quâen 544, et nouveau miracle, lâimage du linge se serait imprimée sur la brique sur laquelle il était appuyé, ou "Saint Kéramion", câest-à -dire la sainte brique. Encaustique. Origines: La terre de Sienne brûlée comme toutes les terres ont été utilisés en . Cet épisode prend fin avec le Concile de Nicée, réuni par lâimpératrice Irène, en 787, qui rétablit les images sacrées. Il sâagit dâune période particulièrement violente où de nombreuses personnes ont été persécutées et assassinées pour avoir pris la défense des images sacrées. Icône et bas-relief byzantins (10) Saints et Bienheureux (316) icônes Orientales (275) Prix. L'aspect "représentation" de personnages dans l'espace dans des situations concrètes où ils communiquent leur message est important[10]. Elles sont exécutées sous Andronic II Paléologue[9]. En même temps, apparaît un nouveau genre d'icône : l'hagiographie en peinture. Toutefois, plusieurs périodes différentes peuvent être distinguées : la « Renaissance macédonienne » dans la première moitié du XIe siècle, le « style de la période Kominovski » de 1059 à 1204, la « Renaissance Paléologue » au début du XIVe siècle. Des persécutions sont organisées par les empereurs. La lumière est comme surnaturelle, de caractère divin. L'auteur expose successivement les principes de la théologie de l'icône, dans les Eglises byzantines, et les grandes lignes de la Liturgie (prière eucharistique) de saint Basile, pour en dégager les parentés. Ce type d'icône byzantine conduit à rapprocher le plus possible le divin de l'humain. Théophane le Grec(?). Notre-Dame à l'enfant. Les plus anciennes icônes qui sont arrivées jusqu'à notre époque datent du VIe siècle. L’eau florale Melvita vient du Maroc, où une filière ESR a été mise en place avec une famille de distillateurs qui cultive plus de 5 000 orangers sur les sols sableux de Kenitra, au nord de Rabat.